Recent works
sholby’s art revolves around short series of works, polyptychs that often combine paintings on canvas and digital printouts. Each work is first conceived on the computer. Various image manipulations and computing operations lead to one or more files that are either printed right away or reproduced —cautiously drawn in pencil— on the canvas before they are painted.
The canvas is made of pieces of raw linen sewn together with trimmings from previous paintings. The stitching is left apparent, and traces of old paint are never covered. The acrylic is used diluted, so as to obtain vivid colors. The aspect is flat and void of texture or matter, in contradiction with the tormented aspect of the canvas.
The process, often long, is systematically documented, and one or more photos are uploaded to social networks at the end of each work day.
When the work comprises a digital print, the dichotomy of mediums and techniques creates a dialog: tradition questions technology, repetitive labor opposes the apparent ease of printing, the texture of the canvas compares to the softness of the photo paper. More widely, painting is evocative of Art while printing is an echo of reality.
Systematic documentation as well as elements of recycling illustrate and reveal underlying concepts of temporality and history common to all the various series, irrespective of their intrinsic theme.
For more details and more works, visit the portfolio page.
In parallel to this type of work, I create digital drawings/paintings of building under my real name Stéphane Drillon. These have been published in 5 books between 2019 and 2022 and they can be seen on a dedicated website, www.drillon.net.
Le travail de sholby s’articule autour de courtes séries d’œuvres, sous forme de polyptyques, qui associent souvent peinture sur toile et impression numérique. Chaque œuvre est d’abord formalisée sur ordinateur. Diverses manipulations d’images et traitements informatiques mènent à un ou plusieurs fichiers qui sont soit directement imprimés, soit reproduits – minutieusement dessinés au crayon – sur la toile, avant d’être peints.
Les toiles sont constituées de pièces de lin brut, neuves, cousues avec des chutes d’anciennes œuvres. Les coutures sont laissées volontairement apparentes, et les traces des anciennes peintures jamais recouvertes. L’acrylique est utilisée diluée, afin d’obtenir des couleurs vives. Le rendu, lisse et dépourvu de matière, contredit l’aspect inégal de la toile.
Le processus est souvent long et est systématiquement documenté, avec la mise en ligne sur les réseaux sociaux d’une ou plusieurs photos à la fin de chaque séance de travail.
Lorsque l’œuvre comporte un tirage numérique, la dichotomie des supports et des techniques initie un dialogue : la tradition interroge la technologie, le sacerdoce du travail s’oppose à l’apparente facilité de l’impression, la texture de la toile à la douceur du papier. Au sens plus large, la peinture renvoie à l’Art et l’impression au réel.
Le principe de documentation comme les éléments de recyclage illustrent et révèlent des notions sous-jacentes de temporalité et d’histoire communes à toutes les séries d’œuvres, quelles que soient leurs thématiques intrinsèques.
Davantage d'œuvres sont visibles sur la page portfolio.
En parallèle à ce travail, je crée des dessins/peintures d'architecture purement numériques sous mon nom de Stéphane Drillon. Ils ont été publiés dans 5 livres entre 2019 et 2022 et peuvent être consultés sur un site dédié, ww.drillon.net